Je prends feu trop souvent
Porté par la danse d’Agathe Thévenot et les compositions d’Olvo (Nicolas Allard), Je prends feu trop souvent nous emmène à travers cinq tableaux qui sont autant de miroirs tendus vers l’intimité de l’adolescence. Le Faune, figure mythique revisitée, y revient : plus qu’un simple hommage à Nijinsky ou à Debussy, il incarne dans ce spectacle les pulsions, les métamorphoses, les rugosités et les flamboyances des transformations que chaque être humain peut traverser.
Ici, la danse ne s’explique pas, elle se ressent. Elle se vit comme un morceau que l’on entend pour la première fois : un rythme intérieur, des silences habités, des pulsions qui jaillissent. Elle invite le public à se plonger dans une écoute totale – une écoute du mouvement, de la matière, de l’intensité.


