Je suis une montagne
Dans Je suis une montagne, le plateau est habité par la chaleur, la pluie, le vent, des grondements sourds, des odeurs de plaine et de désert. Il y pleut, la lumière dessine des aubes, des halos, des soleils éclatants, elle nimbe les corps de sa force avant de se retirer et de laisser venir la nuit.
Je suis une montagne invite à ressentir notre monde différemment, par les flux de matières, d’énergie et de temps qui le constituent, nous constituent et constituent l’univers qui nous entoure.
C’est un autre rapport au monde qui émerge, un monde plus vaste, redéfinissant notre relation aux éléments, à l’espace, au temps, à nous. En invitant à une forme de lâcher prise et de communion et par une écriture du corps des éléments et de celui du spectateur, Je suis une montagne propose une expérience du présent.
Je suis une montagne m’évoque des mystères minéraux, des grondements de tréfonds, des rythmes millénaires, des vibrations telluriques et des météores éphémères.
Yannaï Plettener – Pleins feux
Fermer les yeux révèle, par son annulation, à quel point la vue est notre sens proéminent, celui sur lequel repose notre représentation du monde…
Yannaï Plettener – Pleins feux




